Marie‑Louise Chapelle, née en 1974 à Nevers, publie dès le début des années 2000 dans la revue Fin, dirigée par Jean Daive. Elle publie son premier ouvrage, mettre., en 2006 chez Théâtre Typographique, puis deux livres majeurs en 2010 : Prononcé second (Flammarion, collection Poésie) et À la corde (Contrat main). 

Son travail poétique est caractérisé par une attention à la structure du langage, l’idée du double, de la variation et du silence, comme dans Tu (maniériste), paru en 2017, une réécriture poétique audacieuse explorant l’« inverse d’une manière de taire ».

Engagée dans la poésie comme geste critique et formel, elle collabore régulièrement avec Claude Royet‑Journoud sur l’édition du récit inédit d’Anne‑Marie Albiach, La Mezzanine. Son écriture, à la fois dense et minimale, suit une ligne esthétique exigeante, entre fragment, tension du silence et précision du vers.

Les dernières publications :

- Tu (maniériste) (2017)
Ce recueil propose une réécriture homosyntaxique du texte Gesualdo de Lyn Hejinian, mettant en lumière la dimension maniériste de l'écriture de Chapelle.

- À la corde (2010)
Ce livre explore les thèmes de la disjonction et de la répétition, caractérisant le travail poétique de Chapelle.

- Prononcé second (2010)
Dans ce recueil, Chapelle s'intéresse à la tension entre le dire et le taire, offrant une réflexion sur le langage poétique.

- mettre. (2006)
Premier ouvrage de Chapelle, il marque le début de son exploration poétique, abordant les thèmes de la présence et de l'absence.

- Livres d'artiste (1998–2008)