Maryam Madjidi est une autrice iranienne, elle arrive en France à l’âge de 6 ans et s’installe avec ses parents à Paris, puis à Drancy. Elle entreprend des études de lettres à la Sorbonne. Elle enseigne ensuite les lettres et le français à des collégiens et des Lycéens avant d’enseigner le Français Langue Etrangère en Chine et en Turquie. Elle revient en France et enseigne le Français aux détenus à la Maison d’arrêt de Nanterre. Depuis 2016 elle travaille pour la Croix Rouge française où elle enseigne le FLE aux mineurs non-accompagnés.

Son premier roman Marx et la poupée sort en 2017, il aborde une partie de l’enfance de l’autrice, allant de sa naissance jusqu’à ses premières années d’exils en France. Un roman poignant qui s’intéresse à la révolution iranienne, son abandon du pays ainsi que les difficultés liées à l’éloignement de sa famille restée au pays. Son ouvrage est récompensé par le prix Goncourt du premier roman puis du prix du roman Ouest-France Etonnants Voyageurs respectivement en mai et juin 2017. Ce roman est traduit en 12 langues.

En 2021 sort son deuxième roman : Pour que je m’aime encore. L’autrice y raconte son adolescence dans la banlieue parisienne. Elle partage son existence comme si elle était en train de vivre une épopée à la fois tragique et comique : la lutte avec son propre corps, sa famille, son établissement scolaire, ses compagnons… ainsi que ses ambitions d'élévation sociale pour toucher l'excellence de l'autre côté du « périph ». Dotée de ses aspirations tout comme de ses faiblesses, renforcée par le douloureux processus d'intégration puis d'initiation, elle propose une représentation particulièrement comique, attachante et sensuelle d'une ville empreinte d'histoires.

En parallèle, Maryam Madjidi écrit des albums jeunesses en partenariat avec l’école des loisirs pour aborder son enfance de façon plus accessible, et permettre aux enfants connaissant les mêmes conditions de vie de s’identifier.